Harms of Antipsychotics in Children and Young Adults: A Systematic Review Update

Can J Psychiatry. 2018 Oct;63(10):661-678. doi: 10.1177/0706743718779950. Epub 2018 Jun 4.

Abstract

Objective: To update and extend our previous systematic review on first- (FGAs) and second-generation antipsychotics (SGAs) for treatment of psychiatric and behavioral conditions in children, adolescents, and young adults (aged ≤24 years). This article focuses on the evidence for harms.

Method: We searched (to April 2016) 8 databases, gray literature, trial registries, Food and Drug Administration reports, and reference lists. Two reviewers conducted study screening and selection independently, with consensus for selection. One reviewer extracted and another verified all data; 2 reviewers independently assessed risk of bias. We conducted meta-analyses when appropriate and network meta-analysis across conditions for changes in body composition. Two reviewers reached consensus for ratings on the strength of evidence for prespecified outcomes.

Results: A total of 135 studies (95 trials and 40 observational) were included, and 126 reported on harms. FGAs caused slightly less weight gain and more extrapyramidal symptoms than SGAs. SGAs as a class caused adverse effects, including weight gain, high triglyceride levels, extrapyramidal symptoms, sedation, and somnolence. They appeared to increase the risk for high cholesterol levels and type 2 diabetes. Many outcomes for individual drug comparisons were of low or insufficient strength of evidence. Olanzapine caused more short-term gains in weight and body mass index than several other SGAs. The dose of SGAs may not make a difference over the short term for some outcomes.

Conclusions: Clinicians need to weigh carefully the benefit-to-harm ratio when using antipsychotics, especially when treatment alternatives exist. More evidence is needed on the comparative harms between antipsychotics over the longer term.

Objectif :: Mettre à jour notre revue systématique précédente sur les antipsychotiques de première (APG) et de deuxième génération (ADG) pour le traitement de diverses affections psychiatriques et comportementales chez les enfants, les adolescents, et les jeunes adultes (âge ≤ 24 ans).

Méthode :: Nous avons cherché dans 8 bases de données électroniques, la littérature grise, les registres d’essais, les rapports de la Food and Drug Administration, et des bibliographies. Deux réviseurs ont mené indépendamment le dépistage et la sélection des études, la sélection se faisant par consensus. Un réviseur faisait l’extraction et un deuxième vérifiait toutes les données; deux réviseurs évaluaient indépendamment le risque de biais. Nous avons mené des méta-analyses le cas échéant et une méta-analyse en réseau des affections pour les changements de composition corporelle. Deux réviseurs ont atteint un consensus à l’égard des classements d’après la force de la preuve pour les résultats pré-spécifiés.

Résultats :: Cent trente-cinq études (95 essais et 40 études par observation) ont été retenues. Aucune preuve n’a été classée de force de preuve élevée. Les ADG améliorent dans une certaine mesure les symptômes pour lesquels ils sont habituellement prescrits, mais causent aussi des effets indésirables dont la prise de poids, des taux élevés de triglycérides, des symptômes extrapyramidaux, la sédation et la somnolence. L’olanzapine cause plus d’augmentation de poids et d’indice de masse corporelle que l’aripiprazole, la quétiapine, et la rispéridone. Les APG causent légèrement moins de prise de poids que les ADG. De nombreux résultats des comparaisons de médicaments individuels étaient de force de preuve faible ou insuffisante. La recherche demeure rare pour plusieurs résultats d’importance pour les patients (p. ex., le rendement scolaire) et pour les effets à long terme.

Conclusions :: Les cliniciens doivent évaluer soigneusement le ratio avantage-inconvénient des utilisations non indiquées sur l’étiquette. Le priorités principales de la recherche future sont le traitement dans des scénarios adjonctifs ou d’appoint (p. ex., thérapies comportementales/familiales), un suivi de longue durée, et plus de développement de systèmes de surveillance des inconvénients.

Keywords: antipsychotic agents; children; pediatric; systematic review; young adult.

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't
  • Research Support, U.S. Gov't, P.H.S.
  • Systematic Review

MeSH terms

  • Adolescent
  • Adult
  • Antipsychotic Agents / adverse effects*
  • Child
  • Humans
  • Mental Disorders / drug therapy*
  • Young Adult

Substances

  • Antipsychotic Agents

Grants and funding