Background: Cardiac manifestations in multisystem inflammatory syndrome in children (MIS-C) occur in ∼80% of patients. Left ventricular (LV) systolic dysfunction is the most frequent cardiac finding.
Methods: In this single-centre, retrospective cohort study, we report on detailed assessment of LV function in MIS-C patients using strain and strain rate analysis. We compare those with normal peak systolic strain z-scores (both longitudinal and circumferential strain) to those with abnormal peak systolic strain z-scores (decreased circumferential and/or longitudinal strain).
Results: Among 25 patients, 14 (56%) were male, 20 (80%) were Black or Hispanic, 13 (52%) were overweight/obese, and the median age was 11.4 years (interquartile range: 7.5 to 16). Median ejection fraction (EF) was 55.2% (interquartile range: 48.3% to 58%), with the abnormal strain patients having a lower EF (P < 0.01). Demographics were similar between groups. The abnormal strain patients had more organ systems involved and were more likely to require inotropic support. In a comparison of MIS-C patients with normal EF (n = 15) to controls, MIS-C patients had lower peak systolic strain as well as lower early diastolic strain rates. In patients with initially depressed function, EF normalized in 8 of 10 (80%), but 4 of 11 (36%) patients had persistently abnormal systolic strain after discharge.
Conclusions: LV systolic dysfunction is common in the acute phase of MIS-C, and detection may be improved with strain imaging. Longitudinal cardiac follow-up is imperative, as some patients may be at risk for persistent LV dysfunction.
Contexte: Des manifestations cardiaques sont observées chez environ 80 % des patients atteints du syndrome inflammatoire multisystémique de l'enfant (SIM-E). La dysfonction systolique ventriculaire gauche est le problème cardiaque observé le plus fréquemment.
Méthodologie: Dans cette étude de cohorte rétrospective et unicentrique, nous rapportons les résultats d'une évaluation détaillée de la fonction ventriculaire gauche chez des patients atteints du SIM-E sous l'angle de l'étude des contraintes et des taux de contrainte. Nous comparons les patients dont les écarts z des pics de contrainte systolique sont normaux (contraintes tant longitudinales que circonférentielles) et ceux dont les écarts z des pics de contrainte systolique sont anormaux (réduction de la contrainte circonférentielle ou longitudinale).
Résultats: Sur 25 patients, 14 (56 %) étaient de sexe masculin, 20 (80 %) étaient noirs ou hispaniques, 13 (52 %) étaient en surpoids ou obèses, et l'âge médian était de 11,4 ans (intervalle interquartile : de 7,5 à 16). La fraction d'éjection (FE) médiane était de 55,2 % (intervalle interquartile : de 48,3 % à 58 %), et était moins élevée chez les patients présentant une contrainte anormale (p < 0,01). Les caractéristiques démographiques étaient comparables dans tous les groupes. Les patients chez lesquels la contrainte était anormale présentaient un plus grand nombre d'organes atteints et étaient plus susceptibles de nécessiter un soutien inotrope. Comparativement au groupe témoin, les patients SIM-E ayant une FE normale (n = 15) présentaient un pic de contrainte systolique moins élevé et des taux de contrainte diastolique précoce plus faibles. Chez les patients dont la fonction était déprimée à l'origine, la FE s'est normalisée chez huit patients sur 10 (80 %), mais quatre sur 11 (36 %) présentaient une contrainte systolique persistant après leur sortie de l'hôpital.
Conclusions: La dysfonction systolique ventriculaire gauche est fréquente dans la phase aiguë du SIM-E, et son repérage pourrait être amélioré par l'imagerie permettant de visualiser les contraintes. Un suivi cardiaque longitudinal est impératif, car certains patients peuvent être à risque de souffrir d'une dysfonction ventriculaire gauche persistante.
© 2021 The Authors.